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Comportement scandaleux du Département Fédérale de Justice et Police

Comportement scandaleux du Département Fédérale de Justice et Police (DFJP) ainsi que de l’Office fédéral de métrologie et d’accréditation (METAS)

Pendant des décennies, les émetteurs de radio, télévision et téléphonie mobile ont pu présenter n’importe quels résultats de mesure de la radiation sans qu’aucun esprit critique n’ait eu la possibilité d’effectuer une mesure de contrôle ou de prouver que des résultats étaient incorrects.

Par Hans-U. Jakob 4.5.2002

Ainsi fut-il possible qu’un professeur EPUL à la solde de la Télécom ait pu raconter aux
autorités communales et scolaires de Schwarzenburg durant des décennies que la puissance du champs
électromagnétique existant dans l’école Tännlenen située à une distance de 600m des antennes d’ondes
courtes de Radio Suisse Internationale, n’était que de 0.3 V/m et était complètement inoffensif.
Un changement n’est intervenu qu’en 1988, quand les premiers instruments de mesure pour les rayons non ionisants furent mis sur le marché à un prix abordable pour le public. Leur prix de
frs. 15’000 n’était pas vraiment bon marché, mais malgré une technologie surannée, ces instru-ments, après quinze ans de fidèle service, fournissent toujours les résultats les plus exacts, comme le prouve la lettre
mentionnée ci-dessous.
?? partir de 1988, il était donc possible de déceler de nombreuses tromperies concernant l ‚émetteur d’ondes courtes de Schwarzenburg, entre autres le fait que la puissance du champs électro-magnétique dans l’école sus-mentionnée n’était pas de 0,3 V/m, mais d’environ 4 V/m.

Cependant, les autorités responsables ont décidé de ne pas prendre les mesures effectuées par une personne privée en considération et ont donné aucune suite, pas même une réponse, à l’invitation de se rendre sur place pour voir et s’informer sur l’état des faits. Ainsi, après une séance de crise des autorités gou-vernementales, le journal bernois « Der Bund », proche des intérêts économiques, se moqua avec dérision « Aucune réponse pour le chercheur amateur Hans-U. Jakob » et le président de la commune s’exclama « Nous n’écoutons que des experts sérieux ».

Se fier aux « experts sérieux » entraînait des conséquences désastreuses pour les élèves qui étaient obligés de fréquenter l’école en question. En 1995, une étude de l’université de Berne démontrait que depuis quarante ans, c’est-à-dire depuis l’existence de l’émetteur, ses élèves avaient le plus mauvais taux de passage à l’école secondaire de toutes les écoles de la région de Schwarzenburg. Et un journal français préci-sait que ce score n’était pas seulement le plus mauvais de la région de Schwarzenburg, mais de tout le canton de Berne. Et cela malgré un corps d’enseignants de première classe, un excellent matériel d’enseignement et des salles de classes modernes et claires. Mais il n’y a pas de quoi s’étonner, car plusieurs études étrangères, dont la première remonte au milieux des années 50, ont démontré, sans équivoque, que la radiation non ioni-sante pouvait provoquer des troubles de concentration et l’empêchement d’apprendre.

Un saut géant dans la mesure de la radiation non ionisante par les « chercheurs amateurs » se produisit une nouvelle fois en 1996 avec la mise sur le marché d’instruments de mesures précis permettant l’enregistrement pendant un temps prolongé, au prix de ca. frs. 5’000. Dès lors, des enregistrements de la puissance du champs électromagnétique sur une durée de douze heures pouvaient être présentés, à un public étonné, pour n’importe quel emplacement.

Cela a finalement mis à genoux les exploitants de l’émetteur de Schwarzenburg.
Les autorités et les exploitants crachaient fiel et venin contre ces documents, qui n’avaient encore jamais existés sous cette forme. Mais leur crédibilité était détruite. Et cela particulièrement après que le journal ber-nois « BZ » ait invité deux soi-disant « experts sérieux » à refaire, sur place, les mesures pour contredire les résultats de Jakob et que ces « experts sérieux » du CERN et de CIBA se démirent de leur devoir douze heures avant l’heure convenue sans donner de raison. Quand, de plus, l’auteur de l’étude publiée en 1995 sur la santé des riverains de l’émetteur d’ondes courtes (Study on Health Effects of the Shortwave Transmitter Station Schwarzenburg, Université de Berne 1995), le Pr. Dr. méd. Th. Abelin décida de répéter son étude en vertu des résultats de mesure de H.U. Jakob, les exploitants n’avait d’autre choix que d’arrêter et de déman-teler immédiatement leur « lance-boue électronique ».

Personne ne s’étonnera aujourd’hui, qu’après cette expérience, les « maquilleurs de dates » désirent rester entre eux et cherchent à éliminer avec tous les moyens, la concurrence de « chercheurs ama-teurs » et autres concurrents indésirables.
Avec l’institution de « l’accréditation officielle », un système a été créé pour soustraire les résultats de mesure à tout contrôle et à toute critique, car en cas de différend ou de litige, il n’y a que les résul-tats de laboratoires ou organismes accrédités qui seront pris en compte.
Et les firmes accrédités ont la stricte obligation de ne pas mettre en doute le résultat d’une autre firme ou organisme accrédités ! ! ! !

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Mais ce qui est le comble, c’est que ce jeu indigne a été conçu par les autorités fédérales sous la protec-tion du département fédéral de justice et police.

L’histoire se répète. Il n’y a pas de réponse au « chercheur amateur » Hans-U. Jakob. Les départements et autorités fédéraux gardent un noble silence. Même pas un accusé de réception nous a été adressé. C’est pourquoi nous avons décidé de publier la lettre suivante.

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Groupe Hans-U. Jakob
Schweizerische Interessengemeinschaft Elektrosmog-Betroffener
Flüeli 17, 3150 Schwarzenburg

Schwarzenburg, le 22.4.02

Madame la Conseillère fédérale Ruth Metzler>br>
Cheffe du département fédérale de justice et police
3003 Berne

avec copie à Monsieur le Conseiller fédéral Moritz Leuenberger

Concerne : Laboratoires accrédités pour la mesure de la radiation non ionisante

Chère Madame la Conseillère fédérale Metzler,

En automne 2001, lors d’un « workshop » organisé par l’Office fédéral de métrologie et d’accréditation (METAS), le président de notre groupe a participé à un concours de mesure dont le résultat a été
communiqué il y a peu de temps. Ce résultat a été extrêmement positif pour Hans-Ulrich Jakob, Prevotec Engineering, puisque dans la catégorie mesure à bande large, il a fourni les résultats les plus précis. Alors que les écarts de certains participants allaient jusqu’à 200 %, son résultat général était dans une limite de 10 %.

Puisque dans sa catégorie, Hans-U. Jakob a obtenu les résultats les plus justes de tous les participants, y compris ceux qui sont déjà accrédités, il avait logiquement l’intention de demander dès maintenant son accréditation. Selon l’Office Fédéral de Métrologie et d’Accréditation (METAS), le procédé pour l’obtention et le maintien de l’accréditation implique ce qui suit :

Droit d’inscription : Fr. 1’800.-

Paiement des frais d’évaluation du requérant, des activités liées à la procédure et à la préparation de l’accréditation, d’environ frs. 5’000. Il est à remarquer que la décision sur l’accréditation ou son refus est entre les mains d’une commission politique constituée de représentants de l’EPUL et de l’industrie et non pas de l’Office fédéral de métrologie et d’accréditation (METAS).

En cas de refus, il n’y a aucune restitution des frais.

En cas d’accréditation, la redevance annuelle est d’un minimum de frs. 2’800.-

Le requérant doit d’abord signer un revers (document no. 707d de METAS) dans lequel il s’engage à ne publier aucun document mettant en doute, ou portant atteinte à la réputa-tion, d’autres firmes accréditées ou au Service d’Accréditation.

Il est obligé de confirmer par sa signature d’attribuer la même valeur aux résultats d’autres
organismes accrédités qu’aux siens. Cela exclut donc d’avance toute critique. Et sur le plan
international, cette réglementation s’applique dans le monde entier.

Celui qui n’observera pas ces règles du jeu, sera immédiatement destitué de son accrédi-tation sans aucune restitution des frais encourus.

Qu’est-ce que cela veut dire en clair ?

Si une commune a engagé un laboratoire de mesure accrédité, elle ne peut pas faire vérifier ses résultats par un autre laboratoire accrédité – même si ces résultats lui semblent suspects. Autrement dit: Les résultats peuvent être manipulés ou maquillés au gré de n’importe qui, sans que cela entraîne des conséquences quel-conques pour le laboratoire en question. Il est évident que la peur de la critique doit être immense, et les
firmes ne doivent guère avoir la conscience tranquille.

Chère Madame Metzler, cette réglementation incroyable constitue bien le scandale des scandales,
spécialement en ce qui concerne les points 5 à 7. En agissant selon le dicton « un corbeau n’arrache pas un oeil à l’autre » , on ouvre tout grand la porte à l’arbitraire, puisque les laboratoires accrédités se protègent mutuellement. D’ailleurs – et cela s’est vérifié maintes fois – l’industrie concernée veille sans faille à ce qu’uniquement des entreprises bienveillantes à son égard soient engagées. En partie, ces soi-disant
laboratoires accrédités appartiennent même directement aux sociétés de téléphonie mobile ou en dépendent financièrement.

Un tel procédé est complètement inacceptable et nous le protestons en toute forme. Nous sommes d’avis qu’un laboratoire capable d’exécuter des mesures exactes ne doit pas être obligé de
cautionner de faux résultats contre sa propre conscience, et cela seulement pour ne pas perdre sa licence d’accréditation. Au contraire, il doit être désirable que des résultats de mesure obtenus avec tant de précision que ceux de la firme Prevotec soient publiés, même s’ils ne sont pas du goût des sociétés de la téléphonie
mobile.

Toute autre décision serait complètement incompréhensible car ce qui est primordial c’est d’assurer des mesures exactes.

L’Office fédéral de métrologie et d’accréditation (METAS) dépend de votre département. Nous attendons de vous que vous scrutiez soigneusement le procédé d’accréditation de METAS et que – comme première mesure – vous invalidiez le plus vite possible son document no. 707d. Ceci contredit toute décence, toute morale et toute éthique.

Nous demandons en outre un barême de redevances qui permette aussi à une PME d’accéder au statut de firme accréditée. Des coûts de l’ordre de frs. 30’000 ou plus (coûts des instruments de mesure non compris) pour dix ans sont absolument inacceptables. Celui qui a pour but de protéger la population d’une radiation inadmissible ne devrait pas être obligé de payer des redevances exagérées ……. et ensuite être muselé.
Nous considérons cette affaire scandaleuse à tel point que nous réfléchissons sérieusement à la question de la porter à la connaissance du public. Cela pourrait amener la discussion sur la téléphonie mobile au point d’ébullition. Mais avant d’agir dans ce sens, nous aimerions vous donner, à vous et Monsieur le conseiller fédéral Leuenberger, l’occasion de régler ce problème à l’interne et à fond.

Veuillez agréer, Madame la Conseillère fédérale, nos meilleures salutations.

sig. H.U. Jakob , Président

sig L. Gaigg, Secrétaire

Copie à
Monsieur le Conseiller fédéral Moritz Leuenberger
Direction OFEFP
Direction METAS

voir aussi:

Korruptionsskandal im Eidg. Justiz- und Polizeidepartement (unter Recht und Unrecht)

Von Hans-U. Jakob

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